Quatrième semaine de l’Avent 2019

Chaque matin, au réveil, redisons cette prière qui est l’engagement 8[Voir l’article [~]] de la Confrérie des Témoins de saint Yves. Sa piété mariale de saint Yves était bien connue, l’église qu’il a fondée à Minihy lui était dédiée. Comme lui je me confie à l’intercession de Marie, notre Mère, Mère de l’Église, en récitant souvent le chapelet et chaque jour cette prière du 3e siècle :

Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu.
Ne repousse pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers, délivre-nous, Vierge glorieuse et bénie.


« En ces jours-là, le Seigneur parla ainsi au roi Acaz :… le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous). »

(Is 7)


« Cet Évangile, que Dieu avait promis d’avance par ses prophètes dans les saintes Écritures, concerne son Fils qui, selon la chair, est né de la descendance de David et, selon l’Esprit de sainteté, a été établi dans sa puissance de Fils de Dieu par sa résurrection d’entre les morts, lui, Jésus Christ, notre Seigneur… »

(Rm 1)


« L’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : « Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse. »

(Mt 1 )


Seigneur Jésus, Tu as voulu venir dans le monde par une femme, la Très sainte Vierge Marie, elle t’a donné sa chair. Donne-nous dans ce heures qui précèdent la Nativité de l’honorer et de l’entourer comme Saint Yves de notre affection attentive, par exemple en disant notre chapelet ce lundi et ce mardi.

Dam Azo, la mère d’Yves, l’initie à la prière à l’école de la Vierge Marie et de sainte Pompée, mère de saint Tugdual, moine fondateur de Tréguier. Un vitrail de l’église de Minihy-Tréguier le montre sur les genoux d’Azo, tourné vers l’ange Gabriel. N’est-ce pas par les mères que Dieu forge les âmes et cisèle ses chefs-d’œuvre ?

Signe de son respect pour Marie, Yves a le souci du Salut des femmes qui croisent sa route. Il accueille pendant onze ans à Kermartin la « pauvresse » Panthonada, femme de « Rivallon le Jongleur » et leur fille Amicia. Il enseigne les paysannes rencontrées au hasard des chemins creux, confesse les nobles dames à Kermartin sans compter son temps jusqu’à la veille de sa mort. Toutes le lui rendent bien, lavant son linge infesté de poux, faisant des offrandes pour « ses gens ».

Après sa mort, beaucoup de femmes enceintes en souffrance témoignent de leur guérison par l’intercession de saint Yves.

Aussi Yves a-t-il une vénération ardente pour la Vierge Marie, il la prie souvent, fréquente les chapelles qui lui sont dédiées comme au Yaudet, près de Trédrez, sa paroisse. Elle a été édifiée au XIe siècle, dans un cadre grandiose de falaises granitiques couvertes de landes, sur une pointe escarpée, à l’embouchure du Léguer. L’édifice actuel reconstruit en 1855 est renommé pour sa Vierge couchée.

La chapelle qu’il fait construire à Ker-Martin lui est dédiée, invitation à prier le chapelet avec Yves.

Yves Avispice, ermite rapporte qu’« Yves jeûnait aux vigiles de la Bienheureuse Marie et des apôtres ».

Derrien de Bouaysalio se souvient qu’en pèlerinage avec Yves vers la Bienheureuse Vierge de Quintin pour vénérer la relique de Notre Dame de la Délivrance, un lambeau de la ceinture de la Vierge Marie. Derrien rapporte que

l’un de nos compagnons, Thomas de Kerrimel, touché par les exhortations et prédications que dom Yves lui avait faites, se fit en chemin moine au monastère de la Bienheureuse Marie de Bégard.

Selon la tradition du sanctuaire de Quintin, Geoffroy Boterel, premier Seigneur de Quintin participa avec son frère Henri à la septième croisade du roi saint Louis, en 1248. Il revint en 1252, rapportant un fragment de l’une des ceintures de la Mère du Christ, la relique lui aurait été remise par le Patriarche de Jérusalem, Robert de Saintonge, ancien évêque de Nantes. Il la déposa dans la chapelle de son château dédiée à la Vierge Marie, un reliquaire fut mis sous la garde des sacristains. Geoffroy, ayant échappé à la mort à Damiette grâce à la protection de saint François d’Assise, prit à Dinan chez les Cordeliers la bure franciscaine et y acheva sa vie.

Cependant, cette tradition est remise en cause par l’historien du XIXe siècle qui publia le procès de canonisation de saint Yves, Arthur de La Borderie, pour qui la relique n’arriva pas à Quintin avant 1450. Elle aurait été prélevée sur la ceinture entière vénérée à Notre Dame du Puy en Poitou.

Quoi qu’il en soit, la vénération de cette relique à Quintin a traversé les siècles comme en témoigne les ex-voto qui entourent Notre Dame de la Délivrance, offerts par toutes ces femmes enceintes reconnaissantes.

Cliquez sur le lien pour lire ce témoignage de 2008 à ND de Délivrance à Quintin.

Pour plus de détails sur la vénération de saint Yves pour la Vierge Marie vous pouvez relire l’article : Saint Yves sur “Notre histoire avec Marie” (Cotignac).

Chers amis et chers membres de la Confrérie des Témoins de saint Yves, nous vous souhaitons de vivre une belle préparation à la fête de la nativité en cette courte 4ème semaine de l’Avent, guidés par la Vierge Marie et par la Lumière de Dieu.

[/Le Fonds Saint Yves /]

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