L’AMOUR QUI DONNE à BOIRE
Ensemble en Eglise nous avons exulté de joie ce dimanche de Laetare, dimanche de joie qui nous situe à mi-chemin du carême : « Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez. Soyez dans la joie et l’allégresse, vous qui étiez dans la tristesse, afin d’exulter et d’être rassasiés aux mamelles de votre consolation »
Aussi, avec le quatrième chapitre de l’encyclique du Saint Père, le Seigneur étanche lui-même notre soif. Nous expérimentons avec allégresse L’amour qui «donne à boire»
«Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’Il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour»
Revenons aux Saintes Écritures: « Que l’homme assoiffé s’approche, que l’homme de désir reçoive l’eau de la vie, gratuitement » (Ap 22, 17). Le Seigneur précède notre désir et nous communique sa vie !
Quelle bonne nouvelle de faire l’expérience de l’amour gratuit de Dieu lorsque nous lui manifestons notre soif.
Nous poursuivons ainsi avec joie notre chemin vers Pâques. Gardons notre boussole intérieur actif orienté vers le Ressuscité de Pâques. En effet la victoire nous est acquise par le Christ.
« Réjouissez-vous avec Jérusalem, exultez à cause d’elle, vous tous qui l’aimez ! Avec elle, soyez pleins d’allégresse, vous tous qui portiez son deuil ! Ainsi vous serez nourris et rassasiés de l’abondance de sa Joie. » Dieu nous invite aujourd’hui et chaque instant à rentrer dans sa Joie.
Dieu nous attend inconditionnellement pour partager avec nous sa vie divine. Ne restons pas à la porte, rentrons dans la fête. Revêtons-nous des habits de noces pour cette fête déjà offerte.
Imitons notre Seigneur Jésus et soyons miséricordieux comme le Père est miséricordieux, ainsi, nous garderons notre vêtement de baptême sans tâche pour voir Dieu. S’il nous arrive de ne pas y arriver, demandons la grâce du désir et de la volonté. Puisons des exemples dans la vie de Saint Yves :
« A l’exemple de Saint Yves dont les actes sont remplis de témoignages de ceux qui, 27 ans avant sa mort, l’avaient connu ou rencontré : il a hébergé deux orphelins pauvres, se privant lui-même pour les nourrir ; il n’a pas hésité à vendre son cheval et à donner l’argent aux pauvres ; il donnait son propre pain ; il enterrait les morts abandonnés. »
Concrètement : Voici une suggestion en 7 étapes
1ère étape – Comme d’habitude, nous prenons le temps de recopier le texte de ce dimanche « Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie » (Lc 15, 1-3.11-32) (Luc 15, 1-3, 11-32) sur notre cahier.
2ème étape – Le jour suivant, invoquer l’Esprit Saint qui nous permettra d’accueillir la parole que Dieu veut nous donner. Puis lire avec attention le texte en se demandant à qui Jésus parle-t-il?
Nous découvrons qu’il y a en fait trois paraboles de la miséricorde qui sont toutes les trois au cœur de l’Evangile de Luc, c’est l’Evangile qu’on appelait parfois « l’Evangile de la miséricorde »
3ème étape – Le jour suivant, relire le texte et réfléchir en se demandant : De qui Jésus parle-t-il en premier dans la parabole ? Jésus parle-t-il d’abord du fils ou du père ? quel sens cela a-t-il ? A la fin de la parabole, nous pouvons regarder comment le fils aîné parle du cadet, quel mot utilise-t-il ? Et le père, quel mot utilise-t-il et qu’est-ce que cela signifie ? Invoquer l’Esprit Saint et noter sur son cahier.
4ème étape – A travers cela, nous cherchons à découvrir quelle est la parole que Dieu nous adresse ? De qui Jésus parle-t-il quand il parle du fils aîné ? Qu’est-ce qu’il représente ? Et le fils cadet, que représente-t-il ?
5ème étape – Le jour suivant, relire le texte et les réponses des jours précédents. Puis en faire une prière adressée à Jésus, à Dieu le Père, à l’Esprit-Saint, lui demander son aide, le remercier…
6ème étape – Le jour suivant, recopier un verset qui me touche, que je ressens comme un appel pour moi, l’encadrer et le mémoriser. On peut le répéter plusieurs fois en alternant avec un “Je vous salue Marie”.
7ème étape – Partager cette parole à un ami, cet évangile est au cœur de la Révélation de la miséricorde de Dieu pour nous pendant ce temps de Carême, cette miséricorde qui nous donne la vie. Bénissons Dieu !
Bon carême !
