LA « PETITE SAINT-YVES » ou « SAINT-YVES D’HIVER »

Samedi 30 octobre 2021 : Petit Pardon de saint Yves, messe à 18 h à la cathédrale présidée par M. l’abbé Julien Palcoux, curé de Vernon dans le diocèse d’Évreux ; suivie de la procession du chef de saint Yves sous le cloître.

Cette messe sera précédée à 16 h 30 d’une répétition des chants.

ATTENTION : pas de messe à Tréguier à la cathédrale dimanche 31 octobre à 11 h.

https://cpsainttugdual.catholique.fr/Messe-du-dimanche-31-Octobre-2021-petit-pardon-de-saint.html

Après la mort de saint Yves le 19 mai 1303

 Dès sa mort, la gloire d’Yves de Ker Martin fut immédiate. Dans toute la France et dans les nations voisines – péninsule ibérique, royaume d’Angleterre – retentissaient l’écho des miracles opérés à son tombeau par son intercession. Pour le peuple du Trégor, de Bretagne et d’ailleurs la sainteté d’Yves était une évidence.

Pourtant depuis le XIe siècle, la désignation des saints n’est plus laissée à l’initiative populaire comme elle l’était depuis les origines de la chrétienté – « Vox populi, vox Dei ! » – La papauté se méfie des faux saints et des fausses reliques, dans le cadre de la « Réforme grégorienne », elle entend contrôler le processus de canonisation, le mot apparaît d’ailleurs au XIe siècle.[1] En 1199 le pape Innocent III retient plusieurs critères de sainteté : les œuvres de piété accomplies du vivant du prétendu saint et les miracles accomplis à son intercession après sa mort. C’est le pape qui fait inscrire le nouveau saint dans le liste officielle du calendrier dite « canon des saints », seuls ceux qui y figurent ont droit à une culte officiel. C’est désormais la papauté qui a le monopole de la canonisation des saints. (On parle de « réserve pontificale ».) La procédure commence par une enquête ou procès auprès des témoins qui ont côtoyé l’éventuel saint, elle est menée par des commissaires désignés par le pape. C’est l’évêque local du diocèse du saint ou l’abbé/l’abbesse en cas de moine ou de moniale qui dirigent la procédure. « La procédure commence par une enquête auprès des témoins qui ont côtoyé le candidat à la sainteté de son vivant … L’évêque réunit les témoins qui décrivent la vie du saint ou de la sainte à des commissaires envoyés par le pape. Les enquêteurs doivent poser des questions précises selon une grille stéréotypée (d’où le caractère répétitif des réponses). À propos des miracles ils demandent quand a-t-il eu lieu ? Quel mois ? Quel jour ? Où ? Quelle a été la formule d’invocation du saint ? Quels sont les noms des miraculés ? Depuis combien de temps était-il malade ou infirme ? Puis l’examen du dossier se poursuit à Rome (ou Avignon) et enfin, s’il est accepté, le pape procède à la canonisation accompagnée de l’inscription au catalogue des saints. Le miracle reste toujours un élément essentiel pour obtenir la sainteté. Une bulle pontificale rend officielle la canonisation, elles résume les actes du procès. » [1]   Cette procédure a été utilisée pour la 1ère fois pour sainte Elisabeth de Hongrie morte en 1234, canonisée dès 1235.

À cette époque en Bretagne,  Guillaume Pinchon [2] était évêque de Saint-Brieuc (1220-1234). Très énergique, il lutta contre le duc de Bretagne, Pierre Mauclerc, qui prétendait abolir certains privilèges du clergé. Guillaume fut canonisé moins de 13 ans après sa mort par une bulle d’Innocent IV du 15 avril 1247, c’est le premier saint de Bretagne canonisé à la suite d’une procédure complète. Saint Guillaume est devenu le second patron du diocèse de Saint-Brieuc. Après la canonisation du saint, on ouvrit son cercueil – c’est la translation des reliques – ; on en retira la tête et un bras qui furent renfermés dans un coffret d’argent ; les autres reliques furent placées dans un autre reliquaire en forme de châsse qui fut suspendu au-dessus du tombeau. Les pèlerins affluèrent à son tombeau, et par leurs offrandes abondantes, permirent de poursuivre l’œuvre de saint Guillaume.

Aussi, après la mort d’Yves de Tréguier, Jean III, duc de Bretagne, s’empressa de se rendre à Avignon, auprès du pape Clément V, pour demander la béatification d’un homme dont Dieu avait si hautement manifesté la sainteté, les mérites et la gloire. Beaucoup d’autres princes dont le Bx Charles de Blois se joignirent au duc pour obtenir du Saint-Siège cette grâce et cette faveur.  Mais Clément V mourut et il fallut reprendre les mêmes démarches auprès de Jean XXII, son successeur.  Le roi de France Philippe VI de Valois – roi de France de 1328 à 1350 – et la reine Jeanne sa femme, s’associèrent à la demande du duc de Bretagne. Yves de Boisboissel, évêque de Tréguier, fut chargé de présenter la requête au pape, accompagné par le frère du duc, Guy comte de Penthièvre et de Goëlo, et plusieurs gentilshommes bretons. Les évêques de la province de Tours, plusieurs autres évêques et l’Université de Paris se joignirent à cette requête. Aussi le pape Jean XXII décida de procéder à l’enquête canonique.

Le Procès de canonisation de 1330[3]

 Une enquête de canonisation est donc finalement ordonnée par le pape Jean XXII d’Avignon et diligentée par les évêques d’Angoulême et Limoges à Tréguier du 23 juin au 4 août 1330, à l’ hôtel Tournemine de Tréguier en vue de la canonisation d’Yves. C’est essentiellement par elle que saint Yves est connu. 

 

Les actes originaux de l’enquête avaient disparu avec beaucoup d’archives de la papauté à Avignon,  on ne disposait que de certains extraits et des chants qui louaient les vertus de saint Yves depuis sa canonisation en 1347. Or, à la fin du XIXe siècle, la figure d’Yves fut illuminée d’un nouveau jour lorsque l’historien Arthur de La Borderie découvrit à la Bibliothèque municipale de Saint-Brieuc un manuscrit du XIVe s. qui est une copie de l’intégralité du procès-verbal de l’enquête de canonisation. La maison Prud’homme de Saint-Brieuc l’édita dans un luxueux ouvrage publié en 1887 en 275 exemplaires. Le texte latin a été traduit par M. Jean-Paul Le Guillou en 1989.

L’enquête a recueilli avec soin 243 témoignages, auditionné 213 témoins (certains donnant plusieurs témoignages) alors que plus de 500 s’étaient présentés. Ils déposèrent sous la foi du serment, sur la Croix ou la Bible. En ces temps, en jurant sur la Croix, ils engageaient leur âme et leur salut, prenaient Dieu à témoin, risquaient leur Éternité. Aussi, l’acte est-il méticuleux, tout est noté, noms des témoins, juges, interprètes, notaires. Cette enquête est ce qu’on pouvait faire de mieux à l’époque. Ceux qui ironisent sur la crédulité du Moyen Âge n’ont pas étudié de telles pièces.

Les témoins, marqués par leur rencontre avec Yves, ont retenu ses expressions, ses paroles[4] ; les scènes décrites avec force détails concrets donnent au texte une authenticité qui mérite de s’y arrêter longuement. Le manuscrit est d’ailleurs un précieux document utilisé par les historiens pour étudier les mœurs et la vie quotidienne en Trégor au 14e siècle.  Les témoins dessinent avec vigueur et tendresse la figure du « plus grand des patrons d’Arvor» comme le chante le cantique. Ils campent avec vigueur la figure d’Yves, sa spiritualité, attestent sa sainteté.

La canonisation de 1347

En 1339 la cathédrale gothique projetée par saint Yves est mise en chantier par l’évêque de Tréguier, Richard du Poirier, mais les travaux sont retardés par la Guerre de Succession de Bretagne ; elle n’est achevée que vers 1450. Le pape Clément VI a été couronné un 19 mai en 1342, il a raconté qu’Yves lui était apparu en 1346, durant son sommeil, un sceptre en main, et qu’il lui avait reproché la lenteur de sa procédure de canonisation ; le pape avait entendu retentir à ses oreilles le « Lamma sabactani – Pourquoi m’as-tu abandonné ? »  de la Croix. La révision des pièces du procès fut décidée dès l’automne. Elle aboutit au consistoire qui se tint le 18 mai 1347 à Avignon où résident alors les papes, 10 discours furent prononcés dont celui du pape. Le 19 mai 1347, en grande solennité, le pape Clément VI déclare saint, Yves Hélory de Ker Martin. Mais la guerre civile a empêché la présence des grandes personnalités de Bretagne sauf Maurice Héluy, chanoine de Tréguier et procureur de la cause de saint Yves, qui avait prononcé la veille le 2nd discours. Le Pape Clément VI, en terminant son beau discours sur saint Yves, avait dit : « Ayant donc à canoniser ce Saint, Nous le prierons ainsi : Saint Yves, que la solennité que Nous préparons à vos vertus, Nous puisse, par vos mérites, apporter ce fruit ! Que nous ayons les miettes des grâces que le Saint-Esprit vous a départies ! Votre vie est une règle de bonnes mœurs, et votre mort est la porte de la vie. Faites-nous participants de ces dons, et obtenez de Dieu qu’il éloigne de nos cœurs les ténèbres des erreurs et des vices, afin qu’en quittant cette vie, nous soyons admis dans la compagnie des bienheureux avec lesquels nous vous honorons et bénissons. »  La Bulle pontificale solennelle de canonisation d’Yves de Tréguier était datée du 19 mai 1347.

29 octobre 1347 : la translation des reliques de saint Yves

Durant l’été 1347 l’évêque Richard du Poirier reçoit d’Avignon la Bulle de canonisation d’Yves de Clément VI ainsi qu’une lettre adressée à l’évêque et au chapitre de Tréguier avec l’ordre de procéder à l’ouverture de son tombeau pour la translation de ses reliques. Des indulgences sont promises à ceux qui assisteront à la cérémonie. Une trêve d’un an étant en place depuis le 25 septembre 1347, l’évêque décida que la cérémonie de la translation des reliques aurait lieu le 29 octobre 1347 dans une cathédrale en plein chantier.

Quand l’Église se mit à vénérer en tant que saints, outre les martyrs,  les confesseurs de la foi, le premier honneur public consistait en la translation des reliques de leurs corps, c’est à dire l’ouverture de leur tombeau et l’attribution de reliques à des paroisses, des couvents ou des évêchés.

Dans la lettre adressée à l’évêque et au chapitre de Tréguier (c’est à dire aux prêtres-chanoines qui entourent et assistent l’évêque dans ses tâches) le pape Clément VI montrait toute le symbolisme de cette cérémonie :  « Quand le blé, après le long travail des semailles et de la récolte, se trouve enfin amassé, c’est presque avec dévotion qu’on le monte dans le grenier pour l’y conserver. De même lorsque l’âme, par les longs travaux de cette vie, s’est enrichie de multiples mérites, Dieu l’élève au ciel pour l’éternité aux acclamations unanimes de la cour céleste. Il convient que, quand l’Église proclame solennellement que l’âme d’un de ses enfants est parvenue à ce bienheureux séjour, le corps, qui fut le compagnon de cette âme dans son labeur, soit élevé lui aussi et transféré de la bassesse du tombeau dans un lieu plus digne, au milieu de l’allégresse du peuple chrétien. C’est pour susciter ce concours de fidèles que le Saint Siège accorde des indulgences à ceux qui assistent dévotement à cette cérémonie. »

Malgré la rupture de la trêve, le bienheureux Charles de Blois, capturé à la bataille de la Roche-Derrien en juin 1347, fut libéré par les Anglais pour assister à la cérémonie ; il fit la route nu-pieds et bras nus selon le vœu qu’il avait fait, depuis La Roche-Derrien, par un froid rigoureux. L’abbé France[5] raconte que les habitants qui le voyaient passer les pieds ensanglantés – sur ce qu’on appelle depuis « le chemin du Duc » – pleuraient de pitié et jetaient sur la voie de la paille et même leurs habits, mais le duc les écartaient pour marcher sur les pierres les plus dures.  Il descendit à genoux les six marches du porche à la nef jusqu’au tombeau. Le peuple se rendit en foule à Tréguier, pour voir le corps vénéré de celui qu’on invoquait depuis longtemps avec confiance, pendant les huit jours que durèrent l’ostentation des reliques : clergé et prélats de toute la Bretagne, seigneurs et bourgeois, petit peuple et mendiants. La pierre sépulcrale ayant été enlevée et la terre écartée, on découvrit que le corps du saint était retourné en poussière à l’exception des ossements qui étaient parfaitement conservés ; de tous côtés éclatèrent des chants et des hymnes en son honneur. Pour un temps, toute la Bretagne se retrouva unie, ce fut le plus beau miracle de la cérémonie. Ce fut le premier pardon de saint Yves.

C’est la commémoration de cette cérémonie chaque année qui constitue ce que l’on nomme désormais « la saint Yves d’hiver ».

1363 : le retour du Bx Charles de Blois à Tréguier 

Sigismond Ropartz dans son Histoire de saint Yves, patron des gens de justice (1253-1303) paru en1856 [6] rapporte que le Bx Charles de Blois, si dévot à Saint Yves, après avoir été délivré de sa prison londonienne, encore nu-pieds comme la première fois, refit le pèlerinage de son tombeau, en 1363, un an avant la bataille d’Auray le 29 septembre 1364 où il mourut. Mgr Even de Bégaignon, alors évêque de Tréguier, lui donna généreusement de grandes parcelles des reliques de saint Yves, dont le prince envoya une partie à son cousin Hugues de Lusignan roi de Chypre, qui en avait demandé, en reconnaissance d’un miracle opéré en sa faveur, par la protection du saint breton. Charles distribua le reste de son présent entre plusieurs églises de Bretagne et voulut porter nu-pieds ces reliques avec une grande solennité et un pieux respect, jusqu’au sommet du rocher où est bâtie Notre-Dame de Lamballe, et aux Augustins de Lamballe. À Rennes, il plaça avec la même dévotion, à trois jours consécutifs, suivant la procession, nu-pieds, des esquilles des reliques de saint Yves à l’église cathédrale, dans laquelle il avait déjà bâti à ce saint une chapelle, dotée de trente livres de rentes ; puis à l’abbaye de Saint-Georges et à celle de Saint-Melaine. Chaque procession, explique M. Ropartz, « parcourait la plus grande partie de la ville, et le peuple, suivant les traces ensanglantées du duc, était ravi en admiration par la piété et la dévotion de l’humble prince, et s’écriait que, comme Yves, Charles était aussi un grand saint. Ce sont deux Saints du Paradis, disait-on de tous côtés. Duguesclin, le grand connétable, les confondant dans la même dévotion, avait ordonné par son testament « qu’un pèlerin fût pour lui envéé en véage à saint Charles et à saint Yves en Bretaigne, et donné à chacun d’iceux cinq cents livres de cire. »

Le pape Grégoire IX par la bulle du 13 février 1376, demandait à ses commissaires de passer outre certains vices de forme que comportait l’enquête afin de procéder à la canonisation de Charles de Blois mais le 13 septembre 1378 le pape quitta Avignon pour Rome et la procédure tomba dans l’oubli en raison des préoccupations nouvelles du pape. Charles de Blois ne fut béatifié qu’en 1904 par le pape Pie X,  en mettant en avant sa piété sans faille et ses neuf années d’emprisonnement à Londres.

1425 : l’érection du tombeau de saint Yves

Plus tard le duc de Bretagne Jean V, autre dévot de saint Yves, l’honora en érigeant vers 1425 un superbe tombeau[7] visité par toute la Bretagne. Les plus grands y vinrent, Duguesclin, Anne de Bretagne en septembre 1505, François 1er en 1518.

Voir :

https://fonds-saintyves.fr/le-patrimoine-de-saint-yves/clins-doeil-du-patrimoine/decouvrir-le-tombeau-de-saint-yves-une-video-de-frederic-ferlicot

Le Culte de Saint Yves.

Le Vicomte Arthur du Bois de la Villerabel dans La Légende merveilleuse de Monseigneur Saint Yves souligne que, dès l’année qui suivit la Canonisation de saint Yves, en 1348, les Bretons, notamment des étudiants,  qui étaient à Paris, résolurent d’ériger une Confrérie des avocats en l’honneur de saint Yves, de bâtir une chapelle en son nom et d’y fonder quelques bénéfices. Ils en demandèrent la permission à Foulques, évêque de Paris, qui l’accorda volontiers, comme on le voit dans ses lettres du lundi après l’Assomption 1348. La Confrérie a été fondée pour rappeler aux étudiants les vertus de saint Yves, leur patron. Elle était composée d’étudiants mais aussi d’avocats de Paris et de province.  Cette chapelle ou collégiale a subsisté jusqu’en 1823. Elle était située dans la rue Saint-Jacques et faisait le coin de la rue des Noyers. Elle avait même un cimetière où quelques Bretons se sont fait un honneur de recevoir la sépulture.

Après Paris, les villes de Rennes et Nantes donnèrent l’exemple de leur dévotion à saint Yves. À Rennes on bâtit en l’honneur du saint, une très belle chapelle qui a échappé à l’incendie de 1720. C’est un des rares monuments qui nous restent du vieux Rennes et il porte tous les caractères du XIVe siècle. À côté existait un beau cimetière, puis un hôpital non seulement pour les malades, mais aussi pour les pauvres, en souvenir de la grande charité de saint Yves pour ces malheureux.

Nantes, ayant une Université, s’empressa de la mettre sous la protection de saint Yves, et l’on érigea en son honneur une jolie chapelle au haut de la rue des Halles. On y voyait les armes de Bretagne au chevet, et comme elle tombait en ruines, au XVIIIe siècle on l’a relevée sur un plan très élégant mais avec changement de style. De ces deux villes, la dévotion à saint Yves s’étendit dans toutes les campagnes environnantes. Ainsi la même année où s’élevait la chapelle de saint Yves à Nantes, François II ayant fondé à Guérande un couvent de l’Ordre des Frères-Prêcheurs, voulut que l’église de ce couvent fût dédiée à saint Yves. C’est Guillaume de Malestroit, évêque de Nantes, qui en fit la dédicace le 16 septembre 1441.

Des Universités et, peu après des Parlements, imitèrent ces exemples et prirent saint Yves pour patron. Des grandes villes de France, de Belgique, d’Italie, entre autres Orléans, Paris, Angers, Chartres, Évreux, Gand, Anvers, Louvain, Malines, Naples, Rome, Pérouse, etc., rivalisèrent avec Nantes, Rennes et les autres cités bretonnes, pour ériger à saint Yves des églises, des autels, des statues, et pour donner son nom à leurs hôpitaux, leurs places publiques, leurs rues.

À Rome, auprès de la basilique nationale de Saint-Louis des Français, s’éleva le pieux sanctuaire de Saint-Yves des Bretons qui a été récemment restauré.[8]

 

[1] Sophie Brouquet, professeur d’Histoire médiévale à l’université de Toulouse-Le Mirail, « Saints, reliques et miracles au Moyen Âge », Éditions Ouest-France, mars 2021, pp. 32-35.

[2] Sur saint Guillaume Pinchon :  http://www.infobretagne.com/saintbrieuc-cathedrale-guillaume.htm

[3] Histoire de la canonisation de saint Yves : http://www.infobretagne.com/canonisation-saint-yves.htm

À propos du tombeau de saint Yves :

http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/tombeau-de-saint-yves-treguier/87ae7700-2d38-4c72-82da-0e3b43a8fdd9

[4] Prier quinze jours avec saint Yves, de Daniel Giacobi, 2016, Éditions Nouvelle Cité.

[5] Abbé France, saint Yves, étude sur sa vie et son temps, 1892, Maison Prud’Homme, Saint-Brieuc

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96035213.texteImage

[6] Histoire de saint Yves, patron des gens de justice (1253-1303) de Sigismond Ropartz  -1856 –

Histoire de saint Yves patron des gens de justice par Sigismond Ropartz – 1856 –

[7] https://fonds-saintyves.fr/le-patrimoine-de-saint-yves/clins-doeil-du-patrimoine/decouvrir-le-tombeau-de-saint-yves-une-video-de-frederic-ferlicot/

[8] Sources : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:France_-_Saint_Yves.djvu/248

 

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